• Sainte Véronique

     

     

    Saint Véronique

    J'ai voulu pousser plus loin le propos et la réflexion.

    Et ainsi rendre visible une présence invisible.

     

    Cette image est inspirée des vitraux St sulpiciens (dans son style) et des écrits d'Anne Catherine Emeriche.

     

    Sainte Véronique (Vera Iconiqua)

     

     

    Il faut bien noter le personnage qui fait le lien, la petite fille?, qui porte la boisson . Elle fut oubliée par les textes mais elle était bien présente, discrète et humble elle portait du vin épicé pour désaltérer le Christ.
    Le sens de cette image nous ouvre aux exigences du courant de l'Amour . À la vertu de la pureté de l'enfance. Seul état-d'être digne de suivre et de rendre l'amour au Créateur.
    Ainsi qu'au sens de la complémentarité des sexes dans l'église.
    Le service des garçons, enfants de choeur, pour le lavabo, amener le pain et le vin, pour le sacrifice de l'eucharistie. (C'est l'amour qui descend vers nous, c'est tout le travail du sacrifice. La réalité visible.)
    Le service des filles, enfants de choeur, pour soutenir et prier, éclairer la parole, chanter, transmettre la paix, rendre garce.( C'est l'amour qui remonte vers Dieu, c'est le travail de renaissance, c'est la réalité invisible.)
    Il n'y a pas de confusion possible.
    Les garçons et les filles ne doivent pas être mis en concurrence ou sur un plan d’égalité dans le service. Cela serait comme couper les artères qui nourrissent le corps de l’Église. Mais ils doivent occuper des fonctions précisément différentes pour incarner des réalités spirituelles très précises.
    Et bien sûre Sainte Véronique qui en épongeant le visage du Christ réalise la première icône, le premier portrait, la vraie Icône, la Véronique...
    Quelle belle invention, quel élan...d'amour!
    Mon Maître me disait souvent, l'avenir de l'art est dans les mains et le cœur des femmes, je crois que c'est vrai...depuis toujours!